top of page
Rêve d'eau

Graphisme

La jeune fille et la mort

Photographie

Payvisage.gif

Video

IMG_0153.JPG

À propos

IMG_3341 (1).JPG

A Propos​...

Le monde est à la fois génial et tragique.

 

J’ai pris conscience de cela très tôt dans ma vie et du plus loin que je me souvienne, j’ai ressenti le besoin de l’exprimer.

En premier lieu, à travers les mots, nous apprenons d’abord à parler. Puis à travers la musique. La pratique du violon m’a permis de traduire concrètement mes aspirations esthétiques voir métaphysiques.

 

Plus tard, j’ai cherché à formuler de manière différente, les émotions qui m’étreignaient. C’est ainsi que j’ai commencé à utiliser la photographie comme matériau. J’y ai ajouté d’autres outils tels que le dessin, la peinture ainsi que la création numérique.

Il n’est pas rare que je combine le tout pour finaliser une œuvre. Je crée un objet ou un paysage en 3D, j’y ajoute des éléments dessinés ou photographiques et je retouche le tout à l’aide de programmes de création graphique sur mon ordinateur.

 

Lorsque je parviens à exprimer de façon satisfaisante un sujet qui me touche, je passe au stade de l’impression. Je choisis le support qui correspond le mieux, tirage photographique, print sur papier d’art ou collage sur dibond-plexiglass.

 

Parfois je ressens la nécessité de donner une existence mobile et sonore à mes images. J’utilise alors les outils du vidéaste, animation, film et son.

 

Comment reconnait-on un artiste ? C’est une question que je me suis très longtemps posée. Le grand photographe français, Yann Arthus-Bertrand, avec lequel j’ai eu la chance de faire un stage à Paris en 2005, m’avait demandé quel était mon style. Un artiste se reconnait à son style, à sa signature.

Aujourd’hui je comprends que le style change au fil du temps. Mon style, mon genre, ma démarche, évoluent à la rencontre du monde et de la société.

Léo Ferré chantait « Ton style c’est ton cœur… », cela peut sembler ringard mais je crois que c’est dans cette direction qu’il faut chercher.

 

Un style, un cœur. Un cœur au cœur d’un monde merveilleux ou terrifiant.

Le philosophe roumain, Emil Cioran, titrait un de ses livres « De l’inconvénient d’être né ». Pour ma part, je réponds à ce tragique état de fait, en repoussant à ma façon, les frontières de la réalité.

Du néolibéralisme étouffant, des changements climatiques stupéfiants, de la difficulté à faire partie d’une minorité raciale ou socioculturelle, de la condition féminine, je fais des images. Et ces images sont à mon image. Je veux dire en cela, qu’elles passent par le tamis de ma pensée et de mon existence pour prendre la forme d’un symbole rendant les frontières du réel plus extensibles.

 

 

Pourtant, mon travail n’est pas toujours à l’image du tragique du monde. Je m’inspire volontiers de l’esthétique de la joie et de l’allégresse. Un manège dans la nuit, un néon Paradise, des mains ouvertes, la joie d’une fillette sur laquelle s’est posé un pigeon taquin, tout cela m’enchante et me traverse.

 

C’est dans cette complexité du monde, entre joie et douleur que se situe mon travail. Il me semble que c’est la direction que je vais continuer à suivre.

Voir et donner à voir quelque chose de ce monde et au-delà.

Die Welt ist sowohl genial als auch tragisch.

 

Ich habe dies früh in meinem Leben erkannt und so weit ich mich erinnere, habe ich das Bedürfnis, es auszudrücken.

Zuerst durch Worte, lernen wir zuerst zu sprechen. Dann durch Musik. Das Spielen des Violins ermöglichte es mir, meine ästhetischen und sogar metaphysischen Ambitionen konkret auszudrücken.

 

Später suchte ich nach anderen Möglichkeiten, die Emotionen, die mich erfassten, auszudrücken. So begann ich, die Fotografie als Material zu verwenden. Ich fügte andere Werkzeuge hinzu, wie Zeichnung, Malerei und digitale Schöpfung.

Es ist nicht ungewöhnlich, dass ich alles zusammen verwende, um ein Werk abzuschließen. Ich erstelle ein 3D-Objekt oder eine Landschaft, füge gezeichnete oder fotografische Elemente hinzu und bearbeite alles mit Grafik-Erstellungsprogrammen auf meinem Computer.

 

Wenn ich ein Thema, das mich berührt, zufriedenstellend ausdrücken kann, gehe ich zum Drucken über. Ich wähle den am besten geeigneten Support, Fotodruck, Druck auf Kunstdruckpapier oder Collage auf Dibond-Plexiglas.

 

Manchmal spüre ich die Notwendigkeit, meinen Bildern eine mobile und akustische Existenz zu geben. Ich verwende dann die Werkzeuge des Videofilmers, Animation, Film und Ton.

 

Wie erkennt man einen Künstler? Das ist eine Frage, die ich mir lange gestellt habe. Der große französische Fotograf Yann Arthus-Bertrand, mit dem ich 2005 das Glück hatte, ein Praktikum in Paris zu machen, fragte mich nach meinem Stil. Ein Künstler erkennt sich an seinem Stil, an seiner Signatur.

Heute verstehe ich, dass der Stil im Laufe der Zeit ändert. Mein Stil, mein Genre, meine Herangehensweise ändern sich im Laufe der Begegnung mit der Welt und der Gesellschaft.

Léo Ferré sang "Dein Stil ist dein Herz...", das kann altmodisch klingen, aber ich denke, das ist die Richtung, in der man suchen sollte.

 

Ein Stil, ein Herz. Ein Herz im Herzen einer wunderbaren oder erschreckenden Welt.

Der rumänische Philosoph Emil Cioran titelte eines seiner Bücher "Die Unannehmlichkeiten des Geborenseins". Ich antworte auf diesen tragischen Zustand, indem ich auf meine Weise die Grenzen der Realität verschiebe.

Von erstickendem Neoliberalismus, verblüffenden Klimaveränderungen, Schwierigkeiten, Teil einer Rassen- oder sozio-kulturellen Minderheit zu sein, der Frauenbedingung, mache ich Bilder. Und diese Bilder sind mein Bild.Und diese Bilder sind mein Bild. Ich meine damit, dass sie durch den Filter meines Denkens und meiner Existenz gehen und die Form eines Symbols annehmen, das die Grenzen der Realität erweitert.

 

Trotzdem ist meine Arbeit nicht immer im Einklang mit der Tragik der Welt. Ich beziehe gerne Inspiration aus der Ästhetik des Glücks und der Fröhlichkeit. Ein Karussell in der Nacht, ein Neon-Paradies, offene Hände, die Freude eines kleinen Mädchens, auf dem eine scherzhafte Taube gelandet ist, all das bezaubert mich und durchdringt mich.

 

Meine Arbeit befindet sich in dieser Komplexität der Welt, zwischen Freude und Schmerz. Es scheint mir, dass das die Richtung ist, der ich weiter folgen werde.

Etwas von dieser Welt und darüber hinaus zu sehen und zu zeigen.

bottom of page